Le Kilimandjaro, le toit de l’Afrique, fait rêver. Il fascine. Il inspire. Le roman d’Ernest Hemingway a contribué à laisser une image mythique de ses neiges. Ces neiges, si je veux les voir, il faut que je me dépêche. Les plus pessimistes prédisent leur disparition dans 15 ou 20 ans.
Après avoir fait l’ascension du Mont Fuji et du Mont blanc, je pensais m’arrêter là, oui mais bon voila il y a plus haut…et le Kilimandjaro c’est juste 1000 mètres de plus. Sauf que ces 1000m c’est comme au Scrabble, ils comptent triple !!! Et voila comment je me suis retrouvée, un soir de juillet, en partance pour Kilimandjaro Airport.
Le Kilimandjaro est composé de trois volcans éteints, le Shira, le Mawenzi et le Kibo, le plus élevé où ce trouve le Uhuru Peak, 5895m. C’est là que je veux aller. Partir faire l’ascension du Kilimandjaro, c’est une aventure qui se prépare. Quand partir? Avec qui? Quelle voie emprunter? L’ascension du Kilimandjaro nécessite une bonne préparation physique même si les chemins d’approche ne présentent aucune difficulté technique. En revanche l’assaut final est difficile et entame bien l’organisme. L’altitude et le froid puis la fatigue sont les principaux problèmes qui font que seule la moitié des treckeurs qui entreprend cette ascension arrive en haut. J’ai choisi de partir avec Terres d’Aventure qui sous-traite à une agence locale Corto, réputée pour son sérieux.
Nous sommes 9 à partager cette aventure : Audrey, la plus jeune et son ami Mickaël, Olivier et Arnaud 2 copains, Jorge qui s’est décidé il y a une semaine et 3 suissesses Danielle, Rosy, et Christine, la plus âgée mais aussi la plus dynamique et qui nous a tous impressionnés.
photo kili

Notre groupe

24 juillet 2016

J’arrive à Kilimandjaro Airport à 13h. Après des formalités relativement rapides malgré l’obligation de faire un visa, je fais la connaissance d’Abeid venu nous chercher et qui sera notre guide pour cette expédition. Il a fait plus de 400 fois l’ascension du Kilimanjaro, on peut lui faire confiance ! Après 2h de route, nous arrivons à Ilboru Lodge à Arusha. Briefing d’Abeid pour les jours à venir et vérification des sacs. Abeid veut s’assurer que tout le monde a le bon matériel notamment contre le froid. Dîner puis dernière douche avant 6 jours…

Kilimandjaro

L’avion d’Ethiopian
Kilimandjaro

Kilimandjaro Airport

25 juillet 2016 1er jour

Machame Gate 1800m – Machame Camp 3000m

Dénivelé: +1200m Durée: 4h

Après un copieux petit déjeuner, nous partons de l’hôtel vers 9h. Dernière provision d’eau minérale dans une épicerie. En effet après ce sera eau et micropur. Nous montons dans le petit bus qui fera le ramassage de quelques porteurs et des 150kg de provisions pour la semaine. Nous arrivons à Machame Gate vers midi

Kilimandjaro

Notre minibus
Kilimandjaro

Machame gate
Il faut remplir le cahier du parc avec nom, prénom, âge, etc. Il en sera ainsi tous les jours à notre arrivée dans un camp. Nous sommes 83 trekkeurs, inscrits ce lundi, au départ de Machame Gate, qui allons tenter l’ascension du Kibo cette semaine. Les sacs sont soigneusement pesés : pas plus de 12kg même si Abeid a gentiment fait une entorse à cette règle pour l’une d’entre nous qui avait un sac de 17kg!!!
Après le déjeuner, c’est le départ. Le chemin monte tranquillement à travers une forêt tropicale
Kilimandjaro

La pesée des sacs
Kilimandjaro

Le chemin
Abeid nous avait prévenu que le chemin pouvait être boueux et qu’il pouvait pleuvoir un peu. Mais c’est plutôt sec. D’ailleurs nous n’aurons pas une goutte de pluie de tout le séjour. Après 4h de marche  » pole pole » c’est à dire très lentement, nous arrivons à Machame Camp. Nous signons le cahier du camp, puis nous prenons possession de nos tentes. Normalement nous sommes 2 par tente mais moyennant un petit supplément, on peut avoir une tente individuelle. C’est l’option que j’ai choisie et je m’en réjouis. Seul ou bien à 2 les tentes sont de la même taille et donc ça me permet de m’étaler….
Kilimandjaro

Machame Camp
Nous avons droit à l’explication de l’utilisation de notre toilette qui nous suivra partout et sera installée à tous nos arrêts. En effet les tentes étant installées tous les jours plus ou moins au même endroit, si tout le monde va dans la nature faire ses besoins, les camps accueillant plus de 100 ou 200 personnes certains jours, je vous laisse imaginer…Donc il est conseillé et fortement souhaitable d’utiliser ces toilettes…. Je dois avouer que j’ai parfois, la nuit, fait exception à cette règle…Nous nous couchons de bonne heure. Il fait 14 degrés dans la tente.
Kilimandjaro

Notre toilette…
Kilimandjaro

Nos tentes

26 juillet 2016 2ème jour

Machame Camp 3000m – Shira Camp 3840m

Dénivelé: +860m Durée: 4h

7h du matin, 7 degrés dans la tente. Frank, notre serveur, vient frapper à la tente avec du thé ou du café. C’est le premier sourire du matin et c’est lui qui viendra plusieurs fois par jour frapper à nos tentes : « breakfast is ready!, hot water for washing!, tea time, diner!…. »; lui qui nous servira à table tous les jours avec beaucoup de gentillesse. J’ai mal dormi je ne sais pas trop pourquoi. Il fait humide dans la tente. J’attrape mes vêtements que j’ai enfouis au fond de mon sac de couchage pour qu’ils ne soient pas trop froids. Je range toutes mes affaires dans mon grand sac. Petit déjeuner: crêpes, excellentes.  Il fait un temps magnifique. Nous quittons le camp vers 8h. Abeid imprime un rythme très lent, et toujours   » pole pole ». Le chemin monte à travers les rochers. Il nous faut souvent laisser la place aux porteurs qui nous doublent.

Kilimandjaro

Ascension Kilimandjaro
Kilimandjaro

Ascension Kilimandjaro
Il en sera ainsi tous les jours. Dès que nous quittons le camp, les porteurs s’empressent de tout démonter. Ils montent au pas de course, portant des charges impressionnantes pour tout remonter au camp suivant de façon à ce que tout soit prêt lorsque nous arrivons. Au loin nous apercevons le Kibo. Mais il parait bien loin et bien haut. Nous montons tranquillement. C’est vraiment facile. 4h plus tard nous arrivons au Shira camp, 3800m.
Kilimandjaro

Le Kibo
Kilimandjaro

Shira Camp
Abeid nous a choisi un emplacement de rêve légèrement en hauteur et à l’écart des autres groupes. Il nous explique l’utilisation du caisson hyperbare et des bouteilles d’oxygène. Il emportera ce matériel jusqu’au sommet, ce qui n’est pas le cas de tous les guides d’autres organismes.
Kilimandjaro

Shira Camp
Kilimandjaro

Caisson hyperbare
Nous déjeunons de spaghetti bolonaise puis petite sieste. Lamsi, le second guide nous emmène un peu plus haut faire une promenade. Nous apercevons le camp Shira 2 de la voie Lemosho. Thé avec des pop corn puis dîner. Durant le repas, Abeid vient nous voir pour le briefing du lendemain. Chacun d’entre nous a droit à un interrogatoire en règle : appétit, respiration, maux de tête, fatigue. Puis il contrôle avec un pulsoxymètre sur le doigt le rythme cardiaque et le taux d’oxygène. Abeid note tout! Il en sera ainsi tous les soirs jusqu’au départ pour l’ascension finale. Le coucher de soleil est magnifique et la voûte étoilée au dessus de nous brille de millions d’étoiles. Dès que le soleil disparait, il fait froid. Nous nous couchons tôt. Dans la tente il fait 11 degrés. Je suis frigorifiée. Heureusement Franck m’apporte une bouillotte. Pas de maux de tête ni de nausée. Je suis en pleine forme. Je décide néanmoins de prendre un demi Diamox en prévision des 4600m de demain.
Kilimandjaro

Déjeuner sous la tente
Kilimandjaro

Shira Camp 2

27 juillet 2016 3ème jour

Shira Camp 3840m – Lava Tower 4640m – Barranco Camp 3960m

Dénivelé: +800m – 680m Durée: 5h30

Il fait 5 degrés dans la tente quand je me réveille. Dur de sortir du sac de couchage. Il fait un soleil radieux. Abeid nous conseille de nous couvrir un peu plus en prévision des 4600m. L’allure est toujours aussi lente ce qui rend la marche facile. Le paysage est somptueux. Au loin, nous apercevons le Mont Méru, deuxième plus haut sommet de Tanzanie qui émerge des nuages.

Kilimandjaro

Sur le chemin…
Kilimandjaro

Le Mont Méru
Après 3h45 nous arrivons à Lava Tower. Je suis en pleine forme, ravie d’être là.
Kilimandjaro

Moi
Kilimandjaro

Lava Tower
Cette montée à 4600m puis descente à 3900 permettent au corps de s’habituer à l’altitude. C’est ici que nous déjeunons. Des américains ont installé leur camp au pied de la Western Breach qui est une voie directe pour le Kibo mais réservée à des grimpeurs aguerris car difficile.
J’essaie d’envoyer quelques sms du haut d’un rocher d’où on capte un peu de réseau. Presque tous les jours il sera possible d’attraper un peu de réseau. Après le déjeuner nous descendons vers Baraco camp, 3900m, à travers une très jolie vallée parsemée de sèneçons géants.
Kilimandjaro

Western Breach
Kilimandjaro

Des sèneçons géants
Nous arrivons au camp de Baraco qui est balayé par un vent glacial. Les tentes seront secouées par ce vent longtemps dans la nuit. Il fait 9 degrés dans la tente. Difficile de trouver le sommeil. Toujours pas de signes du mal aigu des montagnes. Je suis rassurée. J’emprunte un Donormil à Arnaud. Je crains l’insomnie. Demain la journée sera longue…
Baranco Camp

Baranco Camp
Kilimandjaro

Baranco Camp

28 juillet 2016 4ème jour

Barranco Camp 3960m – Barafu Camp 4640m

Dénivelé: +700m Durée: 6h

Au petit matin, dans la tente, toutes mes affaires sont recouvertes d’une fine pellicule de poussière. Cette poussière, nous avons dû la supporter durant tout le séjour. Il fait toujours un temps superbe. Nous partons à 8h, direction Barranco Wall, la seule « difficulté » de ce périple. Le chemin se faufile entre les rochers et il faut parfois s’aider avec les mains pour monter. C’est plutôt amusant et malgré tout facile.

Kilimandjaro

Le Kilimandjaro
Kilimandjaro

Baranco Wall
Le sentier monte gentiment jusqu’à Karanga, 4030m. Le paysage est magnifique, grandiose.
Kilimandjaro

Le chemin vers le Kilimandjaro
Kilimandjaro

Montée vers Karanga Camp
C’est là que nous déjeunons sous le soleil. Nous avons toujours le Kibo en point de mire. En fait, la voie Machame tourne autour du Kibo avant d’attaquer la montée finale. C’est ce qui en fait la plus belle voie.
Kilimandjaro

Le Kibo
Kilimandjaro

La voie Machame
Puis nous montons jusqu’à Barafu Camp qui sera notre camp de base pour l’ascension finale. Dîner à 17h. Abeid nous fait un briefing complet. Vêtements, sac. Chaque kilo compte car au sommet, un kilo en vaut 4!!! Uniquement l’essentiel, pas de place pour la fantaisie! Puis chacun va se coucher pour quelques courtes heures. J’essaie de dormir mais c’est difficile. Je ne cesse de penser à ce que je dois mettre et emporter.
Kilimandjaro

Barafu Camp
Kilimandjaro

Voie Machame

29 juillet 2016 5ème jour

Barafu Camp 4600m – Uhuru Peak 5895m – Mweka Camp 3100m

Dénivelé: +1300m -2795m Durée: 8h30 puis 1h30 jusqu’à Barafu Camp puis 3h45 jusqu’à Mweka Camp ouf…

A 22h30 Franck vient nous réveiller. C’est un peu stressée que je multiplie les couches vestimentaires: un tee-shirt X-bionic, un sous-pull Craft, un sous-pull à capuche Odlo en mérinos, une polaire, une doudoune et enfin ma veste en goretex Millet. Ça c’est pour le haut. Pour le bas j’ai un caleçon Skin, un caleçon en polaire plus mon pantalon de ski Schoffel. Je me dis que, équipée comme ça, je n’aurais pas froid. Erreur !!! Tout le monde se retrouve dans la tente mess pour un en-cas avant le départ. Les visages sont graves. L’heure de vérité est arrivée. Nous sommes venus pour vivre ce moment. On essaie de plaisanter pour se donner du courage mais on est tous plus ou moins stressé.
Cette nuit j’ai rendez-vous avec le Kilimandjaro.
La température est descendue à moins trois. Abeid donne le signe du départ. Ils sont 4 guides pour nous accompagner : Abeid, Lamsi, Guamaka et Essau.
Je suis en forme malgré le peu de sommeil. Abeid marche devant et imprime le rythme, « pole pole « . Nous marchons à la vitesse d’une limace neurasthénique. Ça me fait rire en y pensant mais je sais que c’est la clé de la réussite. La première partie est un peu difficile, Abeid nous avait prévenus. Il faut escalader des rochers. Ses adjoints passent leur temps à faire des allers et retours entre la tête et la queue du peloton pour nous aider à négocier les passages délicats. Ils sont vraiment formidables et forcent notre admiration. Il fait froid. Je pressens que ça va être difficile. La météo est idéale. La nuit est claire. Sur notre droite, la lune se lève. Le ciel étale son voile d’étoiles qui se confondent avec les frontales des marcheurs au dessus de nous. Nous avançons en silence, les yeux fixés sur les chaussures de celui qui nous précède.  Je pense à tout ce qui m’a conduit ici. Jamais je n’aurais pu imaginer, lorsque, adolescente, je lisais les neiges du Kilimandjaro d’Hemingway, qu’un jour je monterais admirer l’Afrique du haut de son plus haut sommet.
Que l’on regarde vers le haut ou le bas, c’est une cohorte de petites lumières qui serpente lentement. Nous doublons des groupes déjà dans la difficulté. Certains guides chantent à tue-tête pour nous donner du courage. On se double et se redouble au gré des pauses. Nous avançons, tous tendus vers le même objectif : arriver en haut. Audrey, la plus jeune d’entre nous a du mal. Les guides lui ont pris son sac pour la soulager. Elle  s’arrêtera vers 5400m ce qui est déjà un exploit et redescendra avec Lamsi. Rosy a froid aux pieds depuis le départ et ne cesse de taper ses chaussures contre les pierres à chaque pas. Je la plains. Arnaud aussi est en difficulté. Finalement il ira avec Olivier jusqu’à Stella Point, 5790m.
Jusqu’à 5500m, je suis bien. J’ai froid mais c’est supportable. J’ai pris un demi Diamox avant de partir. Aucun signe du mal aigu des montagnes. À partir de 5500m, je commence à être fatiguée. Nous marchons depuis plus de 6h avec de rares et courtes pauses à cause du froid. Les guides m’ont pris mon sac. Ma montre Suunto fait n’importe quoi, indiquant une vitesse ascensionnelle fantaisiste et surréaliste quant à ma progression verticale. Pour elle je suis déjà en haut de l’Everest!!! Impossible de lire l’altitude. Ça m’agace. C’est long, c’est haut.
Abeid nous avait dit: par moment, il y a des faux plats. On peut se reposer. Il a rêvé le garçon! Ça ne cesse de monter.
Abeid nous avait dit : l’ascension c’est 70% la tête, 30% les jambes. Sauf que j’ai l’impression d’être arrivée au bout des 70%! Ça n’en finit plus. Je me demande ce que je fais là. Le soleil commence à se lever alors que nous n’avons pas encore fini notre ascension.
C’est épuisée que j’arrive à Stella Point, 5790m. Il est 7h du matin. J’ai le visage  boursouflé par l’altitude.

Kilimandjaro

Bientôt le sommet!
Kilimandjaro

Stella Point
Une vague d’émotion me submerge. Malgré la fatigue, je suis heureuse. On se congratule les uns les autres. J’ai encore un bout de chemin à faire pour aller jusqu’au sommet à Uhuru Peak mais je sais que c’est quasiment gagné. J’irai au sommet du Kibo aujourd’hui. Mais que ce sera dur! Sur la gauche j’aperçois le glacier du Kilimanjaro, ces fameuses neiges venues d’un autre temps et qui vont bientôt disparaître. J’ai du mal à l’imaginer tellement il est impressionnant encore.
Sur la droite, le cratère est un paysage lunaire, immense, désertique.
Kilimandjaro

Glacier du Kilimandjaro
Kilimandjaro

Le cratère du Kilimandjaro
Avec beaucoup de peine, j’arrive à Uhuru Peak, le sommet du Kilimandjaro. Victoire!
Finalement seul l’iphone donnera l’altitude correcte.
Kilimandjaro

Altitude
Kilimandjaro

Au sommet du Kilimandjaro
Je m’imprègne de toute l’immensité du paysage. J’aurais aimé prendre le temps d’admirer mais il faut déjà repartir. Un dernier regard vers ces paysages que je ne reverrai plus jamais et j’entame la descente. Malgré la fatigue, je suis heureuse et fière.
Kilimandjaro

Le sommet du Kilimandjaro
Kilimandjaro

Au sommet!
La descente s’effectue par un autre chemin dans du sable et des cailloux qui glissent sous les pieds. On aperçoit en contrebas le camp Barafu. Qu’il est loin! Cette descente finit de m’épuiser. Comme à chaque fois que nous arrivons à un camp, nos porteurs viennent à notre rencontre pour nous prendre nos sacs et nous aider à finir les derniers mètres. Je n’ai jamais été aussi heureuse de les voir. Je m’écroule dans ma tente. Hélas nous n’avons qu’une petite heure de répit. Déjeuner et il nous faut descendre plus bas. Et oui nous sommes encore à 4600m! 3h de marche par un très joli chemin pour arriver jusqu’à Mweka Camp, 3068m.
Kilimandjaro

Le camp Barafu
Kilimandjaro

Dans la descente
Le Kibo est déjà loin derrière nous. Incroyable d’imaginer qu’il y a quelques heures, nous étions là-haut!
Nous retrouvons nos tentes pour la dernière nuit. Nous avons soulevé beaucoup de poussière aujourd’hui. Je suis sale. Mes vêtements sont sales. Vivement demain et la douche !!!
Durant le diner, nous avons donné à Abeid une enveloppe contenant les dollars pour le pourboire. Le lendemain il me fera signer un papier sur lequel est indiqué la répartition de cette somme entre chaque guide et porteur.
Kilimandjaro

Le Kibo
Kilimandjaro

Mweka Camp

30 juillet 2016 6ème jour

Mweka Camp 3100m – Mweka Gate 1640m

Dénivelé: -1600m -2795m Durée: 3h

Il fait 13 degrés ce matin. Dernier petit déjeuner. C’est l’anniversaire d’Olivier. Nos guides et porteurs lui ont préparé une surprise. Ils chantent et dansent. Nous dansons avec eux.
Dans la descente, dernière vue sur le Kibo. Nous étions là-haut hier!

Kilimandjaro

Anniversaire d’Olivier
Kilimandjaro

Le Kibo
Dans la descente, nous croisons des ambulances « kilimandjaroiennes »… Pas vraiment envie d’essayer.
A Mweka Gate, Abeid nous remet nos diplômes et nous remercie de leur avoir permis de travailler. Car c’est ça aussi l’ascension du Kili: une histoire commune entre des touristes qui ont un rêve et des tanzaniens qui ont besoin de travailler pour vivre.
Kilimandjaro

Ambulance du Kilimandjaro!
2016-07 Kilimandjaro

Nos guides et nous
Kilimandjaro

Dernier déjeuner
Kilimandjaro

Remise des diplomes
Nous retrouvons notre mini bus. J’ai hâte d’arriver à l’hôtel pour pouvoir me doucher. A 17h30, avec Jorge, je reprends l’avion pour Paris. Quelques minutes après le décollage, sur la droite, magnifique vue sur le Kibo et le Mawenzi. C’est avec un peu de nostalgie que je les vois s’éloigner.
Kilimandjaro

Le Kilimandjaro vu d’avion
Kilimandjaro

Mon diplome
Tous les instants inoubliables de cette ascension resteront gravés à jamais dans ma mémoire. 
Merci à Christine, Danielle, Rosy, Audrey, Mickaël, Arnaud, Olivier et Jorge, mes compagnons d’aventure, pour leur bonne humeur et leur enthousiasme tout le long du séjour. 
Merci à Abeid pour son professionnalisme, sa gentillesse et ses conseils judicieux qui nous ont permis de réussir cette ascension.
Merci à toute l’équipe des guides et porteurs pour leur attention et leur bienveillance naturelle.

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